Installer une citerne pour récupérer l’eau de pluie, c’est futé. Mais faut-il déclarer l’installation d’une citerne souple ? La réponse dépend entièrement de l’usage prévu. Pas de panique, voici un décryptage clair et net.

Déclaration de citerne souple : obligatoire ou non ?

En règle générale, vous n’avez pas besoin de déclarer l’installation d’une citerne souple si :

• Elle reste posée au sol, semi-enterrée ou dans un vide sanitaire.
• Vous ne la raccordez à votre réseau d’assainissement.
• Vous l’utilisez uniquement pour des usages extérieurs (arrosage, nettoyage, etc.).

Bref, tant que votre eau ne franchit pas votre seuil de porte, votre citerne passe incognito.

Quand faut-il obligatoirement déclarer une citerne souple ?

Il faut déclarer l’installation d’une citerne souple à la mairie dans deux cas précis :

1. Si l’eau de pluie est utilisée à l’intérieur du bâtiment

Dès que vous utilisez l’eau collectée pour les WC, le lave-linge ou toute autre installation intérieure, vous touchez au réseau public d’assainissement. Résultat : une déclaration en mairie est obligatoire pour que les services d’eau potable puissent contrôler votre installation​.

2. Si l’eau de pluie est rendue potable

Envie de boire l’eau du ciel ? Aucun souci technique avec les bons traitements. Mais attention : dès qu’une citerne fournit de l’eau potable, elle est soumise à des normes strictes. Déclaration obligatoire, contrôle sanitaire exigé. Normal : on ne plaisante pas avec la santé publique.

L’installation d’une citerne souple est-elle libre en dehors de ces cas ?

Oui, totalement libre !
Si votre citerne sert uniquement pour des usages extérieurs et n’interfère pas avec les réseaux d’eau publics, vous êtes dans les clous sans la moindre démarche.

Et pour une récupération d’eau optimale, un collecteur de gouttière adapté​ fait tout le boulot, sans paperasse supplémentaire.

Y a-t-il des cas particuliers où une déclaration peut être exigée ?

Oui, si vous êtes en zone protégée (monument historique, secteur sauvegardé).
Même une citerne discrète peut alors nécessiter une autorisation préalable.
Conseil d’ami : appelez votre mairie avant d’installer. Un coup de fil peut éviter des complications inutiles.

En résumé

Faut-il déclarer l’installation d’une citerne souple ?
👉 Non, sauf si vous utilisez l’eau à l’intérieur de votre maison ou la rendez potable.
👉 Oui, si votre projet touche au réseau public ou à la santé des usagers.

Un principe simple : plus votre eau reste dehors, plus votre installation reste libre !

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À l’heure où les canicules citadines s’étirent et où les factures d’eau montent en flèche, récupérer l’eau tombée du ciel devient une idée qui fait son chemin. Longtemps réservée aux campagnes, la collecte de l’eau de pluie trouve désormais sa place dans les ruelles, sur les balcons, au cœur même des appartements urbains. Mais entre rêve et réalité, où en est vraiment la récupération d’eau en pleine ville ?

Le défi de capter l’eau de pluie en milieu urbain

Installer un système pour récupérer l’eau en ville, ce n’est pas seulement tendre un seau sous la gouttière. Toitures plates, surfaces limitées, règlements parfois tatillons : le défi est bien réel. Pourtant, chaque mètre carré compte. Un toit de 50 m², c’est jusqu’à 35 000 litres d’eau par an selon les régions !

Dans ce contexte, conjuguer eau de pluie et ville demande d’optimiser l’espace, de choisir le bon équipement — à l’image des citernes souples compactes, discrètes et faciles à intégrer, même dans un recoin oublié du jardin ou sous une terrasse sur pilotis.

Comment rendre la récupération d’eau de pluie rentable en ville ?

La rentabilité, c’est le nerf de la guerre. D’un côté, l’investissement de départ : collecteur, cuve souple ou rigide, filtre, parfois une pompe pour redistribuer l’eau. De l’autre, l’économie réalisée sur la facture d’eau potable — sans parler des coups de pouce possibles, certaines communes subventionnant l’installation de récupérateurs.

Et l’équation devient vite intéressante : entre arrosage des plantes, nettoyage des extérieurs, alimentation d’une chasse d’eau ou même d’un lave-linge (avec un système adapté), l’économie d’eau potable est loin d’être anecdotique. Autrement dit, quand eau de pluie et ville se rencontrent judicieusement, c’est le portefeuille qui respire… et la planète aussi.

Citernes souples : l’atout discret des citadins malins

Pas besoin d’avoir un jardin de 500 m² pour récupérer l’eau qui dégringole du ciel. Avec une citerne souple, même un petit espace se transforme en réservoir astucieux. Installée en vide sanitaire, contre un mur, sous une terrasse, elle épouse l’urbain sans le dénaturer.

Compactes, légères et modulables, les citernes souples proposées par Rain’O s’adaptent à la réalité des petits espaces urbains. Mieux : elles sont prémontées en usine, sans besoin d’outillage spécifique pour l’installation. Bref, tout pour que eau de pluie et ville cessent de s’ignorer.

Un geste simple aux effets durables

Récupérer l’eau en ville, c’est beaucoup plus qu’un gain économique. C’est réduire la pression sur les réseaux publics, limiter l’érosion urbaine, verdir son quotidien sans plomber son budget.

Chaque goutte récupérée, c’est un peu de stress hydrique en moins pour demain. Chaque citerne installée, c’est un acte de résistance douce contre le gaspillage. Récupérer l’eau de pluie en milieu urbain, ce n’est pas un luxe : c’est une nouvelle manière d’habiter la ville, plus souple, plus sobre, plus futée.

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Une citerne souple, c’est quoi au juste ?

Imaginez un gros sac de sport, mais pour stocker de l’eau. C’est ça, une citerne souple. Légère, pliable, facile à planquer dans un coin du jardin, elle sert surtout à récupérer l’eau de pluie ou stocker de l’eau pour l’irrigation. Elle fait le job, sans se la raconter. Mais voilà, une question revient souvent sur le tapis : peut-on enterrer une citerne souple pour gagner de la place ?

Enterrer une citerne souple : les vraies forces du matos

Avant de vouloir la mettre sous terre, voyons ce qu’elle a dans le ventre. Une citerne souple, c’est :

• Ultra flexible. Elle s’installe en deux-deux, sans grue ni marteau-piqueur.
• Légère. Elle se déplace seul, même après le café du matin.
• Fermée hermétiquement. Pas de moustiques, pas d’algues, pas de sale bêbête.

Et surtout, pas besoin de terrassement. Pas de pelleteuse, pas de facture salée.

Mais attention : enterrer une citerne souple, c’est risqué

Là, c’est le moment où ça coince. Enterrer une citerne souple, ce n’est pas une bonne idée. Pourquoi ? Parce que ces réservoirs ne sont pas faits pour supporter la pression de la terre autour. Si elle est vide ou presque, la terre l’écrase comme une canette. Même pleine, elle peut se déformer, voire se fendre.

Contrairement aux cuves rigides en béton ou en plastique, la citerne souple n’a pas la carrure pour survivre sous terre.

Des alternatives intelligentes à l’enfouissement

Bon, on ne peut pas enterrer une citerne souple, mais il y a des astuces. Par exemple :

• La semi-enterrer : on décaisse un peu le sol, on pose la citerne sur du sable bien tassé, avec un bon géotextile en dessous.
• L’installer dans un coin malin : vide sanitaire, garage, cave, sous une terrasse en bois… Ça garde l’eau au frais et à l’ombre.

En plus de la discrétion, plus de souci d’algues ou d’eau qui tourne. Pas mal, non ?

Citerne souple VS cuve rigide : le comparatif

Pour approfondir le sujet, on vous a fait un article dédié à la question 👇

Conclusion : Pas besoin de creuser pour bien stocker

Enterrer une citerne souple, c’est comme rester dans sa piscine par temps d’orage. Mauvaise idée. Elle est faite pour rester libre, à l’air, mais bien installée. Pour une solution enterrée, il faut partir sur du rigide.

Sinon, pensez malin : abris, terrasse, vide sanitaire. L’eau est protégée, aucun souci, et des économies en prime. Bref, la souplesse.

Maintenant, à vous de voir : rigide ou souple, le choix dépend du budget, du terrain, et de votre envie de creuser (ou pas).

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